3eme jour : repetiton d'imperio serrano au sambodromo

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Mardi : Lever tard. Après avoir déjeuner, départ pour Copacabana en métro : internet et changer des Travellers.

Après avoir squatté une demie heure dans un cyber-café méga cher (genre 3 reais le quart d'heure!), on se casse le nez à l'agence American Express (juste à côté du Copacabana Palace) qui ferme à 15h. Puis, de retour à la pension où on prend Didier, on part rua Carioca pour notre première tournée des magasins d'instruments. Cette année on a une liste incroyable de trucs à acheter. On vous recommande la "Casa Oliveira", 70 rua Carioca. On a trouvé la casa turuna rua Paseois (tout près de la rua Carioca) pour acheter de la déco d'instruments. Mais ils vendent surtout plein de matériels, tissus et accessoires pour les costumes.

Revenus à la pension, on se cale l'estomac avec les fameux "cachorro quente" de Dona Maria (hot dog). Puis en route pour le sambodrome où Imperio Serrano répète. Gérald, de Macunaïma (Bordeaux) défile dans la batterie dans les cuica (voir photo).

Après une chauffe, la batterie vient se placer dans le box d'armação da bateria. Elle est bien fournie pour une répèt' (200-250 ritmistas). C'est la première fois qu'on vois une batterie avec autant de cloches agogos. Ils sont une trentaine et en plus ce sont des "agogos de quatro", c'est-à-dire à 4 tons. Tout comme pour les tamborims, il y a des arrangements tout le long de la chanson. Pour ce qui est de la batterie, les surdos assez "armoire". Le tempo n'est pas super stable (il baisse un peu) et la batterie se relance sur l'unique paradinha, qui d'ailleurs est la même qu'à Mangueira (avec un 3 en sortie).

On a croisé Joe et Franck, l'anglais et l'allemand, ainsi que Katherine et Gisèle de Londres.

De retour à largo do Machado vers 00h30, on boit des coups avec Didier, Anita, Françoise, Gérald, Clément et on fait la connaissance de Manu de Bordeaux et Thomas, un argentin, des types bien sympas.

Puis, on passe un moment à squatter praça San Salvador (là où est not' pension) avec quelques bières. On est rapidement accosté par une bande de jeunes. Les plus vieux ont l'air tranquille mais les plus petits (genre 8-12 ans) sont défoncés à la colle-trichlo et sont un peu nerveux. Donc on décide de bouger, de faire le tour du paté de maison puis de rentrer...