Lundi : Le matin, on se fait une demie heure de queue à la poste de largo do machado pour accéder à un poste internet qui est gratuit, pour un quart d'heure.
Après le déjeuner on trace à Copacabana en métro (station Arcoverde) pour aller rendre visite aux Sambatuc qui logent à l'hotel Astoria. Ca va l'hotel, assez classieux avec pistoche, sauna et tout et tout... Retrouvailles avec Jérôme et tout la clique. Quelques caïpi et échanges d'infos.
Le soir ils vont à Beija Flor en combi (minibus) et nous proposent d'en être. Trop bien ! Parce que aller jusqu'à Nilopolis en bus, ça dissuade un peu... On a rencard à 20h00.
Puis on se fait notre 1ère plage. C'est la fin d'aprèm' et le soleil cogne un peu moins. Faire le tournedos à la plage fin janvier, c'est franchement d'la balle !
Après un saut à la pension pour manger et se doucher, on part pour Beija Flor (Nilopolis c'est tellement loin que c'est plus Rio). Là-bas on est introduit par "Baleine", une connaissance des Sambatuc et ça l'fait. On est présenté au directeur de l'école (rien que ça). La quadra est magnifique et d'une taille hallucinante ! L'accueil est franchement bon et je trouve l'ambiance détendue. Je m'attendais pas à ça parce qu'on est tous gringos et blancs de surcroît, et qu'à Beija Flor l'identité noire ("negro" en brésilien) est très forte. Mais apparemment ça n'est que culturel et ils n'ont rien du tout contre les p'tits blancs, au contraire. D'ailleurs ça sera confirmé jeudi prochain puisqu'on y est retourné.
Bon, revenons à la répèt'. Elle commence vers 22h30. Batterie, puxador et cavacos bien sur, ainsi que toutes les "alas" dans lesquelles il y a de la danse, des chorégraphies.
Et c'est parti pour 1h30. La majeure partie d'entre nous s'incruste dans la batterie. Je reste en dehors pour enregistrer (d'ailleurs après, ayant prêté mon tamborim à un lascar, plus moyen de jouer...).
Deux grosses paradinhas cette année, dont une assez longue sur le 1er couplet. Ce qui m'a impressionné c'est que tout le monde chante. Les gens répétant le défilé ne lâchent pas la chanson une minute. A la limite ils pourraient se passer de puxador !
La répèt' se finit et la quadra se vide super vite. Normal, on est lundi et c'est seulement une répèt' technique.
Vite fait, 3 mecs de la section (voir photo) tamborim (des p'tits de 18 ou 20 ans) nous jouent en chantant les arrangements tamborim des enredo de Tijuca et Viradouro, comme ça, sur le pouce. Apparemment, ils font un peu les répétitions de toutes les écoles qui ont une section tamborims valable. Mortadelle !
Retour assez tôt... et hop : chopi, caïpi à Largo do Machado.
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