Dimanche : Rio de Janeiro : Arrivée à 08h00 (un peu en retard), aéroport international. Il fait déjà 30°C. Après avoir changé un peu d'argent, on choppe le bus "Alvorada" qui pour 4R$ nous ammène jusqu'à "praia Flamengo". C'est dimanche donc pas de traffic, on arrive rapidement. On retrouve Dona Maria et Paulinho (son fils chéri). On fait aussi la connaissance de Junior et Jeanne, qui aident Dona à la pension. Puis Didier et Eric se réveillent. Eric (d'Aquarela) et Didier (de Zum Zum et Batebombo) seront nos compagnons de chambrée pendant tout le séjour. En attendant l'heure de déjeuner, le mieux à faire, c'est aller à la lanchonete boire plein de bières et prendre notre premier bain de soleil. Comme c'est toujours dimanche, on a droit à la méga feijoada de Dona Maria. Ca calme !
Le programme de la journée, c'est G.R.E.S. Sao Clemente, qui fait un show sur la praia Flamengo, puis l'ensaio geral de G.R.E.S. Mangueira au sambodrome. Après avoir attendu presque une heure le show de Sao Clemente qu'on a pas vu, on bouge au sambodromo en bus (hors periode carnaval, descendre à Central). Il est 18h30 et il va falloir presque 2 heures avant que ça commence. La batterie est loin d'être complète (90 surdos, caixa et repique, environ 25 tamborim et 15 choca). La particularité de Mangueira, c'est pas de surdo de réponse (seconde). Des marcations et des surdos Mõ (le surdo de coupe avec un diamètre de 14 ou 16). Certains surdo de marcation sont impressionnants, plus d'un mètre de haut; ils sont joués par des colosses.
Enfin ça démarre. Après une petite chauffe, la batterie entre dans la niche "armação da bateria". Avant de commencer le samba enredo de l'année, ils nous entonnent le fameux "Hino da Mangueira". J'ai les poils des bras qui se hérissent !
Puis l'enredo 2002 part ainsi que le défilé. Le principe de l'ensaio geral , c'est de faire comme si c'était le jour du défilé. Des autobus sont là pour remplacer les caros alegõricos (chars). Je pense qu'environ un tiers des gens qui vont défiler (ça fait déjà 1000 personnes) sont là pour la répèt' mais tout est minuté comme pour le jour J.
Franchement, niveau batterie ça a été la claque ! Un truc carré au possible. Un temps soutenu. Des arrangements de tamborim assez simples mais très incisifs. Et puis la fameuse figure de caisse Mangueira qui swingue grave et que je suis toujours infoutu de faire sonner.
C'était beau et c'était bon.
Puis, pour renouer avec les bonnes vieilles habitudes, on va échouer au bar de largo do Machado où on boit des coups! Puis au dodo.
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