5eme jour : Plage a Copacabana, Imperatriz et quadra de Beija Flor

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Jeudi : Lever tard (décidement, quelle bande de feignasses!). Après manger, Mikael part pour internet, rua Catete (c'est 1 real les 10 minutes et c'est à coté). Puis Didier, Junior et moi on part pour la plage de Copacabana en métro (Junior c'est le p'tit gars de la pension). Ensuite on est rejoint par Mikael puis Eric et Graziella. Je me mange mon 1er coup de soleil (Homard m'a tué!).

Le soir on part à Imperatriz qui répète dans la rue. Beaucoup de gens d'Aquarela sont là ainsi que les potes de Nantes (Coraçao). On se tape l'incrust' dans la batterie bien qu'on connaisse ni la chanson ni les arrangements de tamborim (oh... ça c'est pas bien!). Après quelques tours de la chanson, je commence à choper quelques bouts des arrangements mais devant, on entend pas du tout le chant du puxadore (le camion de son est toujours derrière la batterie et les tamborims sont à l'avant de la batterie). C'était bien sympa. On a retrouvé André, le chef des tamborims, un mec tranquille: le gars zen, qui déchire le tamborim, qui s'énerve jamais et prend le temps de montrer les plans. Ya not' Didier aussi, qui est arrivé 3 semaines avant (qui crèche avec nous à la pension). Lui, va défiler à Imperatriz (ça rigole pas Tricampeão).

Après ça, un minibus nous attend pour nous emmener à Beija Flor. On arrive à Nilopolis vers une heure du mat'! On est toujours avec des aquaréliens et des Nantais. La rue de la quadra est noire de monde, tout comme à l'intérieur de celle-ci d'ailleurs. L'entrée est à 5 reais. Ce n'est pas une répétition technique comme lundi mais aussi un bal. En arrivant on s'incruste direct dans la batterie. Là, on connait à peu près la chanson et les arrangements (de lundi).

Il y a vraiment une super ambiance dans cette quadra. Tous les gens sympas, décontractés. Même les directeurs de batterie ont la banane.

Après avoir tourné l'enredo de l'année 15-20 minutes, on attaque des chansons d'autres écoles. Ca, c'est toujours assez "rigolo". La batterie se dépeuple assez rapidement.

La répèt' finit en bal avec DJ. On arrive vite au funk mais attention, du funk brésilien : des paroles et chorégraphies plutôt explicites, voir salaces. (extraits mp3 : N°1, N°2) Les jeunes de la quadra sont à bloc. On repars vers 03h30 en combi.

Notre chauffeur est franchement pas aidé. On tourne 20 minutes avant de pouvoir déposer Graziella à Jacarepaguã. Puis on arrive jusqu'à chez nous. Quelle soirée !