Mardi : Yoh ! Aujourd'hui Patrick (des terreux) arrive. On est même pas allé le chercher à l'aéroport. On n'est pas gentils. D'autant qu'il se prend une banane par un taxi malhonnête. Bon, passons, mais faire attention et toujours négocier le prix avant de monter.
Donc on mange ensemble à la pension, tranquille et bien que Patrick parle pas un mot de portugais, le courant passe bien entre Pat et Dona Maria, comme Kif d'ailleurs. Aaah ! Elle les aime bien les petits français Dona Maria.
Malheureusement pour lui, Pat ne crèche pas avec nous à la pension. Comme il est là pour une semaine seulement, il est à l'hotel Inglès avec une bonne partie des Aquaréliens.
Pour bien commencer, un tour des magasins de musique. Achat d'un tan-tan, repique de maõ, peaux... toujours le coin de rua Carioca. Une bonne adresse pour acheter de l'adhésif déco pour tambour: 173 rua de Alfandeja, la Loja Silmer. Où on croise d'ailleurs une partie des Sambatuc, apparemment en courses aussi. On trouve pas mal de disquaires aussi dans le coin. On peut acheter les samba enredo en vinyl depuis 1968 jusqu'à 1995. Introuvable en CD. Et à pas cher en plus. (30 reais = 15€ les 20 disques) En fait toute cette zone, comprise entre rua Carioca, le marché Uruguaïna et la rua Paseos, est pas mal pour faire des courses. Y a un peu de tout: instruments de zic, disques, T-shirts, comelots en tous genre...
On se rentre à la pension où d'excellents croque monsieurs nous attendent. Puis départ pour l'hotel Inglès. On a rancard avec les Aquaréliens pour partir sur Nitéroï, en face du centre, et plus précisément on va à la répèt' de Viradouro.
Pour aller à Niteroï on emprunte le pont de Niteroï, qui traverse la baie d'une traite ! 13 kms de long je crois. Edifice impressionant ! Arrivés à la quadra, on est super en avance: le temps de boire des coups et remanger une petite brochette de viande... (Nico il aime bien ça les brochettes) Manu de Bordeaux se livre al'une des ses activités favorite : trouver le stand ou la bière est la moins chère...
Puis on rentre dans la quadra qui est gavée, bien que ce soit une répèt' technique. Grace à Eric, qui connait une joueuse de tamborim, je m'incruste dans la batterie, ou Mikael et ceux de Sambatuc se trouvent déja, inscrustés qu'ils etaient par leur pote Jonas. J'ai repeté vite fait les arrangements en chemin sur un en registrement fait à la sortie de la quadra de Beija Flor ! Bon, puis cette joueuse de tamborim, Amanda, bah c'est la présidente du fan club de Luma Oliveira, la reine de batterie de Viradouro. Ca c'est de l'info qui tue ! (lol)
Bon, n'empêche que la Luma Oliveira, elle vaut le détour... en plus à ce que disaient les journaux au lendemain de cette répèt', c'est qu'elle portait pas de culotte ce soir là... (autre info qui re-tue). Non sans rire, ca a fait scandale.
La répèt' commence par une petite chauffe de batterie. Elle a franchement la gouache cette batterie. Toutes les "caixas" sont jouées "encima" et comme le faisait remarquer Didier, c'est les seuls qu'on a vu nuancer l'intensité sonore des surdos, avec plus de pêche sur les refrains et du calme sur les couplets. Je vois pour la 1ère fois mestre Ciça à l'oeuvre (le chef de batterie). Le genre de gars qui paie pas de mine et qui a l'oreille partout bien qu'il y ait 150 gugusses en train de jouer en face de lui. On voit le boulot quand même. A une semaine du carnaval, il n'a quasiment plus besoin de diriger. La batterie est vachement au point malgré des breaks et arrangements chiadés. Valeu mestre Ciça !
En même temps que l'enredo tourne en boucle, une partie des "alas" avec chorégraphie répète au milieu de la quadra. Je lâche mon tamborim à mi-répèt' pour enregistrer au mieux le son de la batterie, puis me promener dedans. J'ai bien espionné les joueurs de caixas et franchement certains on du métier... La répèt' se finit, y a plus une bière dans la quadra ! On se rentre en combi... tranquillement...
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