9eme jour : la plage et repetition d'imperatriz leopoldinense a Ramos

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Lundi : Après le déjeuner, ça commence par une petite plage à Copacabana, avec Eric et Kif. Le truc pépère quoi. Avec nos caïpirinhas sur la plage et surtout ce jour là, des vagues hallucinantes: des murs de 3 à 4m de haut, impresionnant. Si bien que pas moyen de se baigner, vraiment pas. Juste de quoi barboter au bord, et en faisant attention. En plus, l'eau est super crade; ça fait plusieurs jours qu'il pleut et sincèrement Copacabana ça a beau donner sur l'océan, c'est pas joli joli... A part ça, Kif se ramasse un sympathique coup d'soleil.

Le soir c'est répèt' à Imperatriz, à Ramos. C'est une répèt' de rue et nous partons en compagnie de Didier. On est pas mal en avance, du coup on peut se boire des bières, tranquilles à la terasse, juste en face de la quadra (qui entre parenthèses n'est franchement pas jolie et où le son de la batterie est atroce !). Ce soir là, il y a débarquement de français: les gens de Nantes, les gens d'Aquarela arrivent. Puis ce sont les élèves de Marquinho (école Uniaõ do parque Curicica) et enfin les Sambatuc qui débarquent. La répèt' commence, on est beaucoup à s'être incrustés dans la batterie mais ça passe parce qu'il manque pas mal de gens de l'école. Après une bonne chauffe, l'enredo se met en marche. Ah ! J'oubliais ! Le discours de Beto, le chef de batterie... On est à une semaine du défilé et c'est une bonne 1/2 heure de sermons pour la batterie, des recommandations, des ordres, des injures, des infos... 'tain, j'ai failli m'endormir. Ce qui est rigolo, c'est qu'il répète les choses 3 à 4 fois, comme s'il parlait à des mômes, mais ça paraissait pas inutile vu le temps de réaction de certains mecs dans la batterie.

Puis l'un des puxadores entonne un "parabers para você"... c'est l'anniversaire de Beto ! Et la batterie suit... Youpi !

Enfin, la répèt' commence, l'enredo est lancé. C'est une répèt' de rue et pendant une heure on va répéter l'entrée de la batterie dans le "recuo de bateria", 2nd box dans le sambodrome (c'est là que la batterie se range pour laisser passer le défilé).

Pour ce qui est des arrangements tamborim, ayé, je les connais bien... donc tout roule. On finit la répèt' dans la quadra, j'ai pas vu le temps passer. Sans blague, quand on joue tamborim sur une batterie qui trace, bien droit, bien posée, c'est vachement plus facile et surtout on se fatigue carrément moins !

Bon, retour en combi avec les Aquaréliens. Notre chauffeur, le même qu'en rentrant de Beija Flor, est toujours autant a la ramasse. A priori, il débute vu que c'est nous qui lui indiquons le chemin !