7eme jour : Bloco Rio Carioca a Laranjeiras, bal a Mangueira

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Samedi : Miki se tape une crève carabinée. Nez bouché, mal à la gorge et tout et tout... peut-être à cause de la clim du métro...? (métro = frigo).

Aujourd'hui Kif des terreux (Franck) arrive. Quand il débarque dans la chambre on est tous en train de dormir (il est bien midi quand même !).

Après s'être extrait du lit et avoir mangé, le gros des troupes d'Aquarela débarque, du moins ceux qui logent à l'hotel Ingles : Manu et Juju, Christophe et Julia, Vincent, Valérie. Mikael les emmène faire le tour du quartier... alors que moi je dors comme un crevard (hihihi...).

Paulinho (le fils de Dona Maria) nous informe qu'un bloco doit défiler en fin d'après midi sur la place San Salvador (là, devant la pension). Il s'agit du "Bloco Rio Carioca". Dommage le temps est pourri et la pluie menace. Dans ce bloco, pas mal de rythmistes de Grande Rio, puis mestre Odilon (le chef de batterie de Grande Rio), ainsi que des étrangers dont David De Hilster. La batterie tourne pas mal, il y a des bons rythmistes aux postes stratégiques. Miki s'incruste dans la batterie. On fait connaissance d'un norvégien qui joue du tamborim.

Bon, ce soir c'est un autre programme encore: Taij se fiance avec Joyce ! qu'il a rencontré l'an dernier. Toute la pension est invitée. Vers 20h00 départ avec Carelli, Paulinho, Mineiro, Clément, Grazie, Virginie, Kif et DOna Maria sur son 31. La fête se passe dans le quartier de Ramos, c'est là qu'habite Joyce. Je suis dans la voiture de Carelli, avec Dona, et il a pas changé depuis l'an dernier: il conduit comme un "fangio" et Dona est pétée de rire. Excellent !

On débarque à la teuf. Et là, bonne ambiance. On est super bien accueillis. Bouffe et boiss' à gogo, musique à fond (normal). Pis voilà. On retrouve Taij (sur son 31 aussi). Dona Maria s'enfile batida sur batida (de maracujà).

Sacré Taij ! En plus, dans sa belle famille, y a plein de rythmistes, d'Imperatriz bien sûr (le quartier c'est Ramos). Lui est plutôt Portela mais c'est pas grave. Bon voilà, tout s'passe pour le mieux: ça boit, ça danse, ça rigole aux éclats.

On part pas trop tard, Dona veut rentrer pis nous on veut aller au bal de Mangueira, qui est presque sur le chemin du retour.

On arrive devant "Estacaõ primeira de Mangueira, Palacio do Samba". C'est samedi soir et c'est blindé, dehors comme dedans. L'entrée (les bals sont payants) est à 20 R$ (c'est grave cher). La quadra est gavée, difficile d'y circuler. L'Enredo de l'année tourne en boucle et on se rapproche de la batterie qui est tout au fond. Ca rigole pas dans les rangs de la batterie et, bal ou pas, ça tourne grave. Quelques Sambatuc sont incrustés dans la batterie. Avec Grazie, Virginie et Eric, on est à fond. Ca chauffe dur, juste devant le rang des cuicas. Puis les puxadores partent sur une session d'anciens enredo de l'école (les standards de Mangueira quoi !). Puis... et puis on a le droit au show de batterie. En fait on l'avait déjà entendu et même enregistré en 2001, au théâtre Joao Gilberto, mais il y avait une vingtaine de rythmistes seulement. Là ils sont une centaine et c'est franchement furieux ! Ensuite, il y a une grosse pause. La batterie est repatriée sur son balcon habituel et une fanfare avec cuivres prend le relais et s'installe en plein milieu de la quadra.

Puis bah là, un peu fatigués quand même, on se rentre en taco... voiloù... quelle journée dites moi !