carnet de voyage de 2 percu terreux en 2001 au carnaval des ecoles de samba de rio de janeiro
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dimanche 25.2

E Hoje o Dia, da alegria ! Aujourd’hui on défile avec G.R.E.S Arrastao de Cascadura avenue Rio Branco (pour les écoles du groupe C c’est là), et c’est aussi aujourd’hui que débutent les défilés du groupe especial au sambodrome. Taij défile avec Portela en 6ème position je crois, ça fait un bon quatre heures du mat’. On a bien halluciné sur sa fantasia (qui dechire). Puis nous on est en neuvième position (mais dans le groupe C toutes les écoles défilent le même nuit). Personne sait vraiment vers quelle heure ça fait... en tous cas on a rancard vers 23 heures pour la concentration de l’école, avenue Presidente Vargas (qui est perpendiculaire à Rio Branco). Donc l’histoire c’est qu’on a fait qu'une seule répét’, vu que la dernière avait été annulée... hihihi... ces brésiliens y sont trop forts !

Arrivés à la concentr’, on se rend compte qu’on a grave le temps, qu’il reste plein d’écoles avant que la notre défile. On récupère nos fantasias : elles sont pas top-top. C’est genre babigros taillés tout droit, de couleur jaune avec un chapeau en paille peint à la bombe verte. Un peu déçus quand même. On se promène à droite à gauche : défilé des écoles nous précédant, concentration des écoles « especial » (qui a aussi lieu sur presidente Vargas)... mais le temps commence à se faire long. On recroise les gens de Saravah de Tours. Dans les écoles nous précédant, on reconnaît Marquinho, qui était présent à l’Encontro 99 à Villeneuve/Lot avec Aquarela. C’est le chef de bateria de l’école « Parque do Curicica », qui défile aussi groupe C cette année. Enfin, après plusieurs heures d’attente, notre défilé se met en branle. Il faudra encore au moins une heure avant qu’on entre sur l’avenue... on est plutôt naz de fatigue. Au dernier moment, Raph et Victor de Jussieu se sont incrustés au repinique et à la caixa dans notre batterie... morts de rire. En tout et pour tout il y a 4 tamborims, dont Miko et Nico (pour un total d’environ 70 percussionnistes). Le gag c’est qu’on est les seuls à se souvenir des 3 arrangements de tamborim de la chanson (répétée une fois!).

Enfin on rentre sur l’avenue. Très loin, le jour pointe son nez et il y a beaucoup moins de spectateurs (mais y’en a encore !) . Il doit être 5 heures et demi. On commence à tourner notre enredo et c’est parti pour ¾ heures non stop. Il y a plusieurs cabanes de juges sur l’avenue. C’qui était trop rigolo c’était l’attitude du directeur de l’école (surtout quand on approchait des juges...): il faisait les gros yeux à tout les gens de l’école, gueulait, s’affairait, alors que jamais avant on l’avait comme ça avant. Avec Miko, on a frappé comme des sourds tout du long. Raph s’est éclaté la main à la caixa. Il fait grand jour quand on termine. Un certain sentiment d’accompli quand même.

On bouge rapidement parce qu'on est morts et c’est un peu tout le monde pareil. Je sais pas combien d’écoles restaient à passer mais franchement j’en avais ma claque. Retour en métro et p’tit déj rua Laranjeiras, derrière la place San Salvador.

 



photos :








Note : On apprendra
plus tard que G.R.ES.
Arrastão de Cascadura
finira avant dernière du
groupe C et donc
rétrograde de groupe.


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