Achh ! A notre réveil, mauvaises
nouvelles : toujours pas d'infos ou Nico et oam sommes sensés
jouer ce soir : Arrastão de Cascadura existe bel et bien
mais reste injoignab'... On se console comme on peu en re-re-re-re-faisant
le tour des boutiques de percus...
L'après
midi nous sommes allés au corcovado, résidence
attitré du mitik Krist rédempteur de Rio. Bon
ben la statue, y'a pas grand chose a en dire, tout le monde
l'as vu en carte postale ou à la TV. Par contre, la vue sur Rio
est imprenable. Malheureusement, et c'est presque toujours le
cas, il y avait des nappes de brumes (condensation due a la
vapeur ou a la pollution de la ville), donc pas moyen de se
faire un 360° correct. Bon on s'en fout un peu, y suffit
de choper un dépliant de tourisme à la con pour avoir
la totale... Cela dit, c'est vraiment à faire et c'est l'une
des seuls occasions (avec le métro) de dire que t'as
eu froid a Rio. Effectivement, l'altitude (700 mêtres
et des brouettes) et la brume aidant, je me suis payé
quelques frissons dans le dos, chose rare dans ce bled.
Finalement,
les niouzs tombent : Apres moult coups de fils à la ligue (LIESA
: ligua independente des escolas de samba) on chope le lieu
et l'heure de la repet', qui se trouve a 1h de bus. C'est donc
avec nos gueules de gringos qu'on se pointe a la quadra... Ils
hallucinent un peu de voir deux français débarquer
dans leur école. L'accueil est chaleureux, l'ambiance
est, comment dire, a la brésilienne : c'est le bordel,
mais en bien :)) On est a cinq jours du défilé
du carnaval et coté bateria, rien n'est prêt :
ni arrangements, ni breaks ni rien. Un lascar montre 2-3 phrases
au tamborim et se barre. Y'a plus qu'a s'en rappeler et a broder
autour. Sortis de là on a pleins de potes, la conquête
a été réciproque. Inutile de dire qu'on
a kiffé grave. Comme quoi, que demande le peuple ?! Pas
grand chose et c'est todo bem !! On a (encore) finit largo de
machado a boire des caipi...